CAHIER n°80

Noël et Jeanne DURAND,

Marcoux, notes et souvenirs

C'est avec un très grand plaisir que je préface le travail d’un habitant de Marcoux qui s’est toujours intéressé à la vie communale : Noël Durand. Toute sa vie, il a vécu à Marcoux en tant qu'agriculteur. C’est lui qui a fait don du fameux château de Goutelas, lequel est aujourd'hui propriété de la communauté de communes du Pays d'Astrée.
Ce patient travail de recherche nous montre la vie d'autrefois avec ses périodes fastes et ses périodes de disette, de famine, de maladies, puis d'exode rural.
Beaucoup de choses ont changé à Marcoux. Noël Durand nous montre comment l'agriculture a évolué. Si le vin des Côtes du Forez demeure bien vivant, l'arboriculture, elle, a pratiquement disparu. C’est bien dommage car nos coteaux ensoleillés savent produire une qualité exceptionnelle. L'élevage, qui était secondaire, est devenu actuellement l'activité principale.
Une autre spécialité de la commune a disparu, celle des tuileries. Nombreuses, elles exploitaient l’argile, abondante dans le bas de la commune. Elles ont laissé la place à l'artisanat et à l'industrie métallurgique.Noël Durand aborde beaucoup d’autres domaines, par exemple celui de l’école. Présente à Marcoux depuis la première moitié du XIXe siècle, l'école a évolué et demeure un sujet d'actualité avec ses créations, ses regroupements, ses fermetures.
La vie d'aujourd’hui présente certaines similitudes avec celle d’autrefois. Le bourg de Marcoux a conservé le même habitat regroupé ; il demeure un lieu de rencontre avec, entre autres, sa croix qui, en son centre, contre vents et marées, est toujours là

Noël Durand aborde beaucoup d’autres domaines, par exemple celui de l’école. Présente à Marcoux depuis la première moitié du XIXe siècle, l'école a évolué et demeure un sujet d'actualité avec ses créations, ses regroupements, ses fermetures.La vie d'aujourd’hui présente certaines similitudes avec celle d’autrefois. Le bourg de Marcoux a conservé le même habitat regroupé ; il demeure un lieu de rencontre avec, entre autres, sa croix qui, en son centre, contre vents et marées, est toujours là.
J'espère que, dans l’avenir, notre belle commune de Marcoux saura préserver les caractères de sa ruralité et se donner un développement harmonieux et maîtrisé. Je souhaite qu’elle favorise la convivialité, comme nous y invite cet ouvrage, entre tous ses habitants, qu'ils soient d'origine urbaine ou rurale.
Jean Bernard Roche maire de Marcoux

Notes et souvenirs
De nombreuses communes font paraître un document pour relater l'histoire de leur pays. Pourquoi ne pas essayer un regard sur le passé de Marcoux ?
Je voudrais d'abord dire, en préambule, que le peu de choses que je sais mérite peut-être d'être connu. Il y a certains faits dont on a glané le récit oral par des anciens, et qu'il serait dommage de laisser perdre. D'autre part, si cela intéresse quelques-uns, pourquoi ne pas leur proposer de continuer les recherches sur le passé.
Merci à quelques personnes de Boën qui ont autrefois édité un petit almanach du Lignon, et qui m'ont donné le goût de m'intéresser à l'histoire de notre petit pays. Je citerai particulièrement Jean-Paul Gourgouillon, Henri Bedoin, monsieur Baray et bien d'autres.
Depuis de nombreuses années, on assiste à une prise de conscience collective de l'importance de notre patrimoine, ce qui était bien négligé auparavant, sauf par quelques sociétés d'érudits, comme la Diana. Je serai certainement incomplet, avec peut-être quelques erreurs et pas mal de choses inconnues ; vous m'en excuserez. A vous de compléter si vous le souhaitez.

Collection "Histoire locale"